Dans notre monde, nul n'est irremplaçable. Quelles que soient nos connaissances ou nos capacités, quelqu'un, quelque part, prendra notre place. Si notre planète était peuplée d'êtres irremplaçables, ce serait terriblement ennuyeux [...]
L'évolution de la vie à la surface de la planète est conforme au modèle du buisson touffu doté d'innombrables branches et continuellement élagué par le sinistre sécateur de l'extinction. Elle ne peut du tout être représentée par l'échelle d'une inévitable progrès.
L'erreur est l'inévitable sous-produit de l'audace ou d'ailleurs de n'importe quel travail de recherche. Autant vouloir interdire d'uriner après avoir bu de la bière.
La pensée dialectique devrait être prise plus au sérieux par les occidentaux, et non être écartée sous prétexte que certaines nations de l'autre partie du monde en ont adopté une version figée pour asseoir leur dogme.