L'un des grands problèmes de l'agnostique, c'est que quand quelque chose de terrible lui tombe dessus, à lui ou à quelqu'un de proche, il n'a même pas le recours de mettre ça sur le compte de la volonté divine.
Nous avons tellement besoin d'histoires, de croire en nos histoires, qui sont plus vraies que la réalité. Parce que la réalité ne tient debout, elle n'est vivable que si nous lui inventons une beauté. Bâtisseurs d'histoires, à nous en déchirer le cœur.
Car la beauté reste. Pour peu que nous la reconnaissions, elle est notre éternité. Le dépassement de notre condition mortelle est dans l'art, la fabuleuse variété, la dépense inouïe des civilisations.