Je sens mon cœur inconstant ...

Je sens mon cœur inconstant tiraillé entre l'amour et la haine qui se livrent combat ; mais, je le crois, c'est l'amour qui l'emporte. Je haïrai, si je le puis ; sinon, j'aimerai, mais malgré moi. Le taureau non plus n'aime pas le joug ; il ne porte pas moins ce qu'il hait. Je fuis sa perfidie ; pendant que je fuis, sa beauté me rappelle. J'abhorre les défauts de ton âme et j'aime ton corps. Ainsi je ne puis vivre ni sans toi ni avec toi et ne sais pas moi-même ce que je désire.
 Ovide

Citations liés

Une personne qui porte de la haine en elle n’est pas libre ; elle est prisonnière de son propre chagrin et de sa propre colère.
Pour être heureux, il faut ignorer quatre choses au moins : la peur, l'orgueil, l'envie et la haine.
 Anonyme
Qui sème la haine récolte la violence, la vengeance, la mort…
 Jean-Christophe Grangé
La haine n'est-elle pas aussi douloureuse que l'amour ? Celui qui déteste son semblable s'enchaîne à sa rancune, se fait prisonnier de son ressentiment. Il n'est plus un être libre.
La haine est la seule maladie qui rend les gens heureux lorsqu'ils voient d'autres souffrir.
 Proverbe arabe

Citations du même auteur

Tant que tu seras heureux, tu compteras beaucoup d'amis. Que le ciel s'obscursisse et tu seras tout seul.
 Ovide
On trouve un certain charme à répandre des pleurs : En apaisant notre âme, ils calment nos douleurs.
 Ovide
Je sens mon cœur inconstant tiraillé entre l'amour et la haine qui se livrent combat ; mais, je le crois, c'est l'amour qui l'emporte. Je haïrai, si je le puis ; sinon, j'aimerai, mais malgré moi. Le taureau non plus n'aime pas le joug ; il ne porte pas moins ce qu'il hait. Je fuis sa perfidie ; pendant que je fuis, sa beauté me rappelle. J'abhorre les défauts de ton âme et j'aime ton corps. Ainsi je ne puis vivre ni sans toi ni avec toi et ne sais pas moi-même ce que je désire.
 Ovide
Tant que tu seras heureux, tu compteras beaucoup d'amis. Que le ciel s'obscursisse et tu seras tout seul.
 Ovide
Si le doute et l'erreur ont rendu malades les sociétés modernes, nous savons que Dieu fait les nations guérissables.
 Ovide