Je ne dis pas qu'une femme ne ...

Je ne dis pas qu'une femme ne puisse avoir un caprice pour son mari, car, après tout, c'est un homme.
 Gérard de Nerval

Citations liés

Il faut bien pardonner leurs caprices aux actrices de talent, car les pauvres femmes sans talent ont les mêmes.
Snober ou moquer un média aussi puissant que la télévision, aussi présent et aussi répandu relève d'un caprice de l'esprit ou de sa démission.
 Bernard Pivot
La seule différence qui existe entre un caprice et une passion éternelle, c'est que le caprice dure un peu plus longtemps.
La force des méchants, c'est qu'ils se croient bons, et victimes des caprices d'autrui.
 Émile-Auguste Chartier
Accepter les caprices du temps, accepter l'imprévu ; le silence et les temps morts. Savoir s'ennuyer. Ces petits renoncements trament l'étoffe des vacances.
 Frédéric Martinez

Citations du même auteur

Les illusions tombent l'une après l'autre, comme les écorces d'un fruit, et le fruit, c'est l'expérience. Sa saveur est amère ; elle a pourtant quelque chose d'âcre qui fortifie.
 Gérard de Nerval
Notre passé et notre avenir sont solidaires. Nous vivons dans notre race et notre race vit en nous.
 Gérard de Nerval
La mélancolie est une maladie qui consiste à voir les choses comme elles sont.
 Gérard de Nerval
Ce fut au printemps de l'année 1835 qu'un vif désir me prit de voir l'Italie. Tous les jours en m'éveillant j'aspirais d'avance l'âpre senteur des maronniers alpins ; le soir, la cascade de Terni, la source écumante du Teverone jaillissaient pour moi seul entre les portants éraillés des coulisses d'un petit théâtre... Une voix délicieuse, comme celle des syrènes, bruissait à mes oreilles, comme si les roseaux de Trasimène eussent tout à coup pris une voix...
 Gérard de Nerval
Quelque artiste modeste invité aux chasses princières s'était appliqué à le pourtraire de son mieux, ainsi que sa jeune épouse, qu'on voyait dans un autre médaillon, attrayante, maligne, élancée dans son corsage ouvert à échelle de rubans, agaçant de sa mine retroussée un oiseau posé sur son doigt. C'était pourtant la même bonne vieille qui cuisinait en ce moment, courbée sur le feu de l'âtre. Cela me fit penser aux fées des Funambules qui cachent, sous leur masque ridé, un visage attrayant, qu'elles révèlent au dénouement, lorsqu'apparaît le temple de l'Amour et son soleil tournant qui rayonne de feux magiques.
 Gérard de Nerval