Il n'y eu pas de confrontation permanente, mais il n'y eut pas non plus d'harmonie ou de tolérance sans limites: tout dépendait des circonstances concrètes et surtout de la proportion plus ou moins dominante des musulmans. Plus le pourcentage de ces derniers était important, moins la société était tolérante. Les communautés soumises voyaient certains de leurs droits (non pas bien sûr la totalité) reconnus en tant que groupes. Une reconnaissance de droits du groupe, et non pas de l'individu, qui n'a jamais été faite sur un pied d'égalité avec les musulmans.
Serafín Fanjul