Faire le mal est un plaisir, non une joie. La joie, seule vraie victoire sur le monde, est pure dans son essence, elle est donc irréductible au plaisir, toujours suspect et en lui-même et dans ses manifestations.
Georges songeait: "Je serais bien bête de me faire de la bile. Chacun pour soi. La victoire est aux audacieux. Tout n'est que de l'égoïsme. L'égoïsme pour l'ambition et la fortune vaut mieux que l'égoïsme pour la femme et pour l'amour. "
Curieux comme les bardes, quand ils chantent la gloire des combats oublient de parler des moucherons et des moustiques ou de la sueur coincée sous la cuirasse.
Il existe des causes assez graves pour qu'on se batte pour elles, se dit-elle. La « gloire » n'en fait peut-être pas partie, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas d'autres.
Mourir pour la gloire n'est une bonne idée que dans les mauvais romans historiques. Pour ma part, je trouve on ne peut plus stupide de le faire dans la réalité alors qu'on n'y est pas obligé, et je suis furieux que nous n'ayons pas l'air d'avoir le choix.