Dans notre monde, nul n'est irremplaçable. Quelles que soient nos connaissances ou nos capacités, quelqu'un, quelque part, prendra notre place. Si notre planète était peuplée d'êtres irremplaçables, ce serait terriblement ennuyeux [...]
C'est chose notoire que l'homme ne parvient jamais à la pure connaissance de soi-même jusqu'à ce qu'il ait contemplé la face de Dieu, et que, du regard de celle-ci, il descende à regarder soi.
Pour se retrouver lui-même, il lui suffisait de revenir s'accouder aux marbres des cafés dont on suit d'un œil idiot les veines jolîment entrelacées. Là, les mots entendus prennent des inflexions subites et on lit par désoeuvrement les inscriptions de porcelaine des vitres qui tournent le dos.
Je réclame le droit de rêver au tournant De la route Aux grands charmes de la promenade Le droit de m'émouvoir du monde maintenant Que s'approche la canonnade
Mais toutes les comparaisons ici paraissent inutiles Vous pouvez brûler tous les mots sans expliquer ce qu'est le feu Le bonheur et la flamme sont ce qui danse au fond de nos yeux Pour qui ne les a jamais vus comment se ressembleraient-ils