Je ne viens pas prêcher la tolérance. (...) L'existence de l'autorité, qui a le pouvoir de tolérer, attente à la liberté de penser, par cela même qu'elle tolère, et qu'ainsi elle pourroit ne pas tolérer.
Je me résume en un seul mot, messieurs : annualité de l'assemblée nationale ; annualité de l'armée ; annualité de l'impôt ; responsabilité des ministres ; et la sanction royale, sans restriction écrite, mais parfaitement limitée de fait, sera le Palladium de l'unité nationale, et le plus précieux exercice de la liberté du peuple.