Mon Dieu, Ora'Leh, quelle magnificence ! s'extasiait-il devant le spectacle de sa nudité, se souvient-elle. Excepté Ada, personne à sa connaissance n'avait jamais employé ce mot, éminemment poétique.
Dans notre monde, nul n'est irremplaçable. Quelles que soient nos connaissances ou nos capacités, quelqu'un, quelque part, prendra notre place. Si notre planète était peuplée d'êtres irremplaçables, ce serait terriblement ennuyeux [...]
Elle gémit, se prend la tête dans les mains et serre fort, maudissant du fond du cœur cette guerre interminable qui, une fois de plus, a réussi à se frayer un chemin vers son âme.
Elle qui, chaque fois qu'elle passait de la 4e à la 3e vitesse, paniquait à l'idée d'avoir enclenché la marche arrière, voilà qu'elle donnait la vie à une autre personne !