La laïcité, c'est d'abord un droit. Ce n'est pas une interdiction la laïcité, c'est d'abord un droit. Le droit de croire et le droit de ne pas croire. Et c'est un double droit, non seulement le droit de croire est reconnu mais il garantit l'équilibre, l'égalité entre les différentes religions révélées en France, de façon à ce que chacun puisse vivre sa foi et la transmettre à ses enfants.
Les logiciels libres ne sont pas la première priorité, mais c'est un domaine dans lequel j'ai vu comment apporter ma contribution. Je pense qu'il y a deux graves problèmes. Le premier est le réchauffement climatique et l'environnement. Le second est la démocratie des droits de l'Homme et la séparation de la politique du monde des affaires. La seule façon de restaurer la démocratie est de mettre un terme au pouvoir politique du monde des affaires.
(...) On peut comparer cette philosophie du logiciel libre avec "l'Open source". Cette dernière ne mentionne jamais et ne critique pas le problème social de la domination des utilisateurs par les développeurs du logiciel privateur de liberté ; il propose seulement une méthode de développement logiciel. Or, interdire la coopération entre les gens est insupportable, parce que l'aide au voisin est la base de la société : interdire le partage, c'est attaquer la société à sa base. (...) Le problème éthique est de reconnaître que le logiciel doit être libre et que n'importe quel logiciel privateur est une menace sociale.