Ce qu'il y a de pire quand on détient les souvenirs, ce n'est pas la douleur. C'est la solitude dans laquelle on se trouve. Les souvenirs sont faits pour être partagés.
C'est un bijou de famille... un souvenir de mes grands-parents et de mes parents... cette montre qui a partagé leur vie est la preuve que deux générations de ma famille ont connu le véritable amour.
Malheur à l'homme qui oubliant son devoir de merveilles, a, par vœu de puissance ou par avidité, trahi la main tendue et le rite de partage. Mais honneur à ceux qui vont et viennent et partagent avec l'autre la douceur de la halte.
Mon père m'avait prévenu : la tristesse se cramponne à la tristesse et les dépressifs se promènent en bande avec un air de chien battu. Il n' y a pas pire raison pour se lier d'amitié qu'un désastre partagé.
Les livres qui ne viennent pas de souvenirs d'enfance naissent des émotions de l'enfance, qui sont très vivaces en moi. Je pense que tous ceux qui écrivent pour la jeunesse, enfin tous ceux qui y parviennent, convoquent en eux les émotions de l'enfance.
Comment décrire une luge sans décrire une montagne et la neige; et comment décrire une montagne et la neige à quelqu'un qui n'avait jamais connu l'altitude ni le vent, ni ce froid duveteux et magique ?
Ce qu'il y a de pire quand on détient les souvenirs, ce n'est pas la douleur. C'est la solitude dans laquelle on se trouve. Les souvenirs sont faits pour être partagés.
La plupart des gens qui formaient les équipes de nuit n'avaient pas de conjoint parce qu'il leur manquait aussi la capacité fondamentale de communiquer avec les autres, capacité requise pour pouvoir créer une cellule familiale.
On était presque en décembre et Jonas commençait à avoir peur. Non, ce n'est pas le bon mot, pensa Jonas. La peur, c'est ce sentiment de nausée profonde quand on pressentait que quelque chose de terrible allait arriver.